Après la remise du rapport sénatorial, le président, Nicolas Sarkozy, a décidé de rendre ses arbitrages “à la rentrée de septembre” et non plus en juillet comme initialement annoncé.
Dans un communiqué, l’Élysée précise : “Le débat sur la dépendance a permis de confirmer la préférence des Français pour le maintien à domicile” et qu’il “fait émerger les difficultés rencontrées par les personnes dépendantes en établissement en raison du niveau des restes à charges (à payer par les familles, ndlr), les attentes des aidants familiaux, les difficultés financières de certains départements et la fragilité des services à domicile”.
D’autres priorités ont été abordées : “La question du recours à l’assurance privée a également été abordée. Les débats ont enfin mis en lumière la nécessité de préparer l’avenir pour faire face au défi du vieillissement”.
C’est donc un complet décalage du calendrier qui a lieu ici, le président devait rendre ses arbitrages en juillet, pour pouvoir introduire les premières mesures financières dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale à l’automne.