Il fait bon vivre en France, selon une étude lancée à l'échelle européenne, mais pas quand on est une personne dépendante.

Une étude réalisée le cadre de l’Action conjointe européenne sur les espérances de vie en bonne santé (European Joint Action on Healthy Life Years) à l’initiative du Ministère de la Santé et coordonnée par l’Inserm ( Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale dévoile la situation des Européens et délivre quelques chiffres édifiants.

Dépendance : la France n’est pas une bonne élève !

C’est en France et en Espagne qu’il faut s’installer si une femme souhaite vivre le plus longtemps. L’espérance de vie y est en effet de 85.3 ans. Malheureusement, la dépendance dégrade leur mode de vie plus qu’au classement européen la France est dixième au rang de l’espérance de vie sans incapacité (ESVI). Le chiffre est le même du côté des Français, les hommes sont dixièmes alors que leur espérance de vie est largement en dessous de celle des femmes, ils sont en effet, au 8ème rang européen.

En pratique ce classement signifie que les Français ont de fortes chances de finir leur vie en étant gêné par une perte d’autonomie, d’où l’urgence de souscrire un contrat dépendance pour prévenir le risque d’une dépendance au vu du désengagement de l’Etat en la matière.

Dépendance : qu’en est-il du reste de l’Europe ?

La tête du classement est occupée par les Suédois où l’espérance de vie est de 79.6 ans. D’ailleurs, les Suédois sont aussi les premiers du classement de l’ESVI puisqu’on vit en bonne santé en Suède jusqu’à 71.1 ans. Le bas du classement est occupé par la Slovaquie dont les habitants ont des problèmes de santé dès 52.1 ans. Ont-ils tous souscrit une garantie dépendance là-bas ?

Le prochain locataire de l’Élysée connait-il ses chiffres ? Aura-t-il conscience de l’urgence de la situation ?