Avec 51.62% des suffrages exprimés pour le candidat socialiste, le choix des Français s’est donc porté sur François Hollande, au détriment du président sortant Nicolas Sarkozy. François Hollande était déjà arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle 2012 avec 28.6% des voix, et la totalité des autres candidats ayant exprimé un soutien avaient appelé à voter pour le candidat socialiste. Quel est l’impact de cette élection sur la réforme de la dépendance ?
La réforme de la dépendance serait l’un des premiers chantiers de François Hollande
Alors que Nicolas Sarkozy promettait la réforme pour l’année 2013 alors qu’elle faisait partie de son programme 2007, François Hollande, par la voie de Marisol Touraine, ferait voter une loi-cadres sur le vieillissement et la dépendance. Cette réforme de la dépendance serait même “l’un de ses premiers chantiers“.
Par ailleurs, Marisol Touraine avait confirmé le doublement du plafond maximum de l’APA (Allocation Personnalisée Autonomie). « C’est 220 millions d’euros par an, 80 000 logements aménagés, c’est environ 140 millions par an. ». L’équipe de campagne du candidat socialiste avait d’emblée écarté le recours à la garantie dépendance obligatoire.
Une cotisation dépendance pour financer la réforme de la dépendance
Pour financer l’ensemble de la réforme de la dépendance, le nouveau président avait annoncé, lors d’une interview donnée à l’occasion d’un débat politique sur TF1, l’instauration d’une cotisation dépendance pour l’ensemble des Français. Il n’y aura donc pas de contrat d’assurance dépendance rendu obligatoire par le législateur. A l’occasion de l’émission Paroles de Candidat, il avait en effet annoncé vouloir assurer ce « cinquième risque à côté de la maladie, de la vieillesse, de la famille et des accidents du travail en faisant appel à la solidarité nationale, c’est-à-dire à une cotisation payée par tous.”