L’Argus de l’assurance dévoile les principaux résultats d’une étude réalisée auprès de 1500 détenteurs d’un contrat d’assurance dépendance privé. L’enquête a été réalisée par le cabinet Exton Consulting auprès de personnes étant assurées contre la perte d’autonomie depuis moins de 5 ans. Exton Consulting est spécialisé dans les produits et services financiers.
La garantie dépendance : avant tout une protection financière
L’étude montre tout d’abord que la principale motivation des personnes ayant souscrit une garantie dépendance réside dans le fait de se protéger financièrement du coût de la perte d’autonomie. Pour rappel, la FFSA estime aujourd’hui que 1.5 millions de contrats d’assurance dépendance sont actuellement en cours.
“Ce ne sont pas forcément les personnes les plus exposées à la dépendance, comme les aidants, qui souscrivent en priorité“, telle est la principale conclusion de l’étude. Ce sont en priorité les employés ainsi que des travailleurs non-salariés (profession TNS telles que les agriculteurs, les commerçants ou encore les artisans) qui souscrivent un contrat d’assurance dépendance. Majoritairement propriétaire de leur logement, les souscripteurs d’une assurance dépendance ont cependant un patrimoine modeste, ce qui leur fait préférer une garantie dépendance à leur propre épargne ou assurance vie.
Des assurés dépendance peu sensibles aux services des contrats d’assurance dépendance
Pourquoi les français optent-ils pour une assurance dépendance privée ? Au delà de la sérénité financière qu’une garantie dépendance procure, les assurés contre la perte d’autonomie ne souhaitent pas être une charge financière pour leurs proches et leur famille et s’inquiètent de pouvoir faire face seul aux dépenses importantes engendrées par la perte d’autonomie : charges récurrentes d’aide à domicile, aménagement du domicile, etc.
Les Français sont cependant peu décidés par les offres promotionnelles offertes par les compagnies d’assurance et par les services proposés avant l’entrée en dépendance. Pourtant, les assureurs proposent de plus en plus régulièrement des “bilans dépendance” réalisés par des experts. Sans surprise, les femmes souscrivent plus fréquemment un contrat d’assurance dépendance.