Nicolas Sarkozy était l’invité de Laurence Ferrari sur TF1 dans le cadre de l’émission politique “Paroles de candidat”.
L’assurance dépendance obligatoire définitivement écartée ?
Interrogé sur la dépendance, Nicolas Sarkozy a précisé sa pensée quand à l’assurance dépendance obligatoire. L’assurance dépendance obligatoire avait en son temps été envisagée comme l’une des solutions du financement de la dépendance par les groupes de travail de l’année 2011. Apparue comme une solution évidente pour le président, la proposition n’a cependant pas reçue l’aval du côté des compagnies d’assurance : « J’ai pensé un moment qu’on pourrait s’en sortir avec la dépendance en faisant l’assurance obligatoire et je me suis rendu compte qu’il n’y avait aucun assureur qui était prêt à assumer cela. La question de l’assurance privée pour faire face à cela, ce n’est pas possible.»
L’assurance dépendance privée : le même rôle qu’une complémentaire pour la santé
Mais le candidat de l’UMP ne ferme cependant pas la porte à un financement par l’assurance dépendance privée, qui permet quand même de prendre en charge une partie des dépenses : « Ça ne veut pas dire qu’il ne faudra pas aller vers la complémentaire ». Les assurances dépendance privées sont pour le moment l’un des seuls moyens à disposition des familles pour financer la prise en charge d’une personne dépendante. Le fonctionnement serait basée sur celui d’une mutuelle santé : l’assureur ou la mutuelle prend en charge les frais occasionnés par la dépendance. Il est ainsi fort utile d’avoir recours à un comparatif assurance dépendance.
Le financement de la dépendance par la succession, au décès de la personne dépendante
Le président de la république trouverait d’ailleurs normal que les frais pris en charge par le service public pour le financement de la dépendance soient récupérés au décès de la personne dépendante : « Si la société prend en charge une personne âgée qu’une famille ne peut pas assumer, est-ce que la société ne doit pas se rembourser sur le patrimoine de la personne âgée lorsque celle-ci a disparu ? » s’est-il ainsi interrogé.