Un article publié dans le magazine Capital fait le point sur l’évolution des contrats d’assurance dépendance. Les nouvelles formules proposées par les assureurs seraient plus intéressantes pour les consommateurs, car elles corrigeraient les défauts des anciens contrats de garantie dépendance. Ce produit étant relativement jeune, les assureurs n’ont en effet pas forcément à disposition.
Le magazine rappelle que les assurés en contrat dépendance souscrivent ce type de contrat pour ne pas peser financièrement sur leurs proches et leur famille, et pour ne pas réduire à peau de chagrin le capital qu’ils envisageaient de léguer à leurs héritiers.
Les garanties dépendance sont cependant souvent décriées par les associations de consommateurs : les clauses ne sont pas précises, l’état de dépendance, totale ou partielle, est évalué selon des grilles pas toujours évidentes à comprendre pour le souscripteur, le délai pour la première indemnisation étant très long après la constatation de l’état de dépendance. Comme d’autres contrats de prévoyance, la garantie dépendance est de type “à fonds perdus”, c’est à dire que les fonds versés à l’assureur ne sont jamais restitués si l’assuré vient à décéder sans perte d’autonomie constatée.
Les acteurs proposant des contrats d’assurance dépendance (qu’il s’agisse de mutuelles, d’assureurs ou encore d’institutions de prévoyance) ont peu à peu revu le contenu et les garanties proposées. Un label, initié par le gouvernement, a même été mis en place depuis 2013. Seulement une dizaine de contrats d’assurance dépendance respectent cependant les conditions de ce label Garantie Assurance Dépendance.
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