Au cours de la conférence sur la dépendance donnée par Les Échos le 6 mars 2012, une autre personnalité politique s’est exprimée sur la dépendance. En effet, la députée UMP de Meurthe-et-Moselle, Valérie Rosso-Debord s’est exprimée sur le financement de la dépendance et sur le rôle que pourrait jouer le secteur privé dans l’affaire.
La dépendance : un sujet délicat pour les assureurs
La députée UMP rappelle que « L’assurance privée peine à décoller car le risque de dépendance n’est pas suffisamment quantifiable ». Elle va même jusqu’à ajouter : « (l’assurance dépendance) est aujourd’hui une assurance à fonds perdus (…) les assureurs n’y vont pas franchement, ce n’est pas rentable ».
Pourtant, force est de constater que les assureurs attendent de connaître ce qu’il adviendra de la réforme de la dépendance pour agir. D’ailleurs, l’assurance dépendance est une assurance privée qui permet de souscrire une garantie dépendance pour se prémunir du risque que représente la perte d’autonomie pour une famille.
Dépendance : l’assurance vie comme solution ?
En effet, pour la député de Meurthe-et-Moselle « libérer l’assurance vie à destination de la prise en charge de la dépendance peut être une solution. » Elle ajoute ensuite que « Les taxes sur les contrats en rentes permettraient de libérer des fonds pour la dépendance ».
Il est intéressant de noter que le candidat-président Nicolas Sarkozy ne s’est pas encore exprimé sur le sujet de la dépendance malgré les multiples interventions qu’il a effectuées ces derniers jours. Cette prise de position de la part de la ministre serait-elle un signe ? Valérie Rosso-Debord a démenti. Pourtant, on ne peut s’empêcher de se poser la question.